Le quiller ou le plantier su Sarthoulet
Le « quiller » appartient à la famille Menvielle, au Sarthoulet. Il permet de pratiquer le jeu de quilles de 9.
Celui-ci consiste à réaliser 12 figures en projetant une boule de bois de 6 kg sur des quilles hautes d’environ 96 cm. Placées à égale distance sur le « plantier » (sol en terre battue), les quilles forment un carré de 4,30 m de côté. Ce jeu semble exister au XVIe siècle mais c’est à la fin du XIXe siècle qu’un championnat est organisé.
Le Sarthoulet
Situé à l’entrée du village en venant d’Oloron, le Sarthoulet était une auberge jusqu’en 1990 tenue par la famille Menvielle.
Les ouvriers des usines voisines ainsi que les gens de passage viennent y prendre leur repas mais aussi profitent du quiller pour jouer au traditionnel jeu de quilles de neuf.
Dans ce quartier, règne une très grande activité : une scierie, une marbrerie, une tannerie toute proche, un garage…
C’est au Sarthoulet qu’ont lieu chaque année les fêtes du village jusqu’en 1976. Derrière l’auberge, un petit enclos en forme d’arène se prête aux moments conviviaux.
« Les gens venaient de partout à pied ou à vélo. Je me souviens de montagnes de vélos et je me suis toujours demandé comment ils pouvaient retrouver le leur… mais il n’y avait jamais d’histoires »
Pour démarrer le bal, gratuit pour les filles, les hommes dansaient le « Moutchicou » : les danseurs se tenaient en rond, très droits, les bras le long du corps, le regard au loin, l’air sérieux.
Ensuite était dansée « la crabe »
(Témoignage)
Les fêtes du Sarthoulet ont été célébrées dans la chanson « Coumpays, siam gays… » composée par le célèbre poète écrivain et chansonnier oloronais Xavier Navarrot.
« Aujourd’hui c’est la Saint Barthélémy […]
Allons prendre haleine
Sur le tertre du berger du Sarthoulet »