Le long de l’Escou, petite rivière qui rejoint le Gave d’Oloron, un canal a été creusé pour alimenter en eau cinq moulins
Ces moulins servent essentiellement à moudre le blé et le maïs mais deux moulins à tan servent aussi à moudre les écorces de chêne qui serviront à la tannerie d’Oloron toute proche.
Ils se répartissent ainsi :
– Le Grand moulin avec quatre meules
– Le moulin Cros avec une meule
– Le moulin Labattut avec trois meules
– Le moulin Lagrange avec deux meules
– Un autre moulin avec quatre meules situées de l’autre côté du pont
C’est le meunier, avec sa charrette et son âne, qui fait le tour des fermes pour aller chercher le maïs et le blé puis apporte les céréales au moulin pour les moudre.
Le meunier se paye à « la pugniade » c’est-à-dire à la poignée de farine prélevée proportionnellement à la quantité traitée.
Les moulins cesseront définitivement leur activité vers 1950