Le Port

 

Aux confins d’Estos et d’Oloron, le “Chemin de la mâture”, rue Navarrot pont sur l’Escou, immédiatement après un chemin perpendiculaire sur la gauche, qui débouche pas très loin : un panneau “chemin de la mâture”
Il a été trouvé des vestiges sous la forme d’un mur maçonné à moitié enfoui, approximativement dans le prolongement du chemin de la mâture : vestiges du port pour la construction des radeaux avec les mâts provenant de la vallée d’Ossau, qui ont succédé à la mâture d’Aspe
Le gave d’Ossau n’était pas radelable. On a essayé de le radeler, avec des paysans “à la touche”, c’est-à-dire qu’ils repoussaient le bois vers le centre ; cela abîmait beaucoup les troncs, qui, en outre, se coinçaient dans les prises d’eau des moulins
Comme on ne peut pas radeler sur le gave d’Ossau, le bois des forêts de Gabas était acheminé par route : une vieille route a été recreusée par le Hourat au sud de Laruns (aujourd’hui il y a une nouvelle route construite au milieu du XIXe s par les Eaux – Chaudes) Il y avait plus à l’ouest une route plus ancienne, qui a été reprofilée vers 1770 ; une côte monte et descend jusqu’à la centrale électrique de Laruns

On a refait la route Laruns-Herrère, d’où l’on rejoignait la nouvelle route de Pau ouverte par d’Etigny 
On traversait Oloron : ils ont dû reprofiler la rue Navarrot (rue des Maisons neuves à l’époque) : le chemin de la mâture et le port d’Estos
Il y a encore les restes de la cabane de la mâture, qui servait d’auberge pour les radeleurs ; c’est une ruine couverte de végétation
Pour la mâture d’Aspe, le port était Athas – Athas – Navarrenx ; puis une nouvelle équipe prenait les radeaux jusqu’à Peyrehorade puis Peyrehorade – Bayonne
Jéliote a participé financièrement à la mâture (il plaçait son argent dans “le bois d’ébène” et la mâture)